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Women For Future s’engage pour la mixité globale

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Article publié le 29 mai 2017
29Article de La Tribune

Entrepreneuriat féminin

Le 29 mai 2017, s’est tenue au Théâtre de Paris, la soirée Women For Future by La Tribune ; mouvement qui encourage la mixité globale comme accélérateur de croissance économique.

Le nouveau mouvement Women For Future by La Tribune s’inscrit dans le prolongement naturel de La Tribune Women’s Awards que la rédaction a fondé et organisé pendant 7 ans. La fin d’un cycle étant le début d’un autre, La Tribune a souhaité marquer sa volonté d’agir toute l’année pour l’égalité économique hommes-femmes par le biais d’un mouvement fédérateur et engagé. Women For Future s’engage à promouvoir l’entrepreneuriat au féminin, à révéler les femmes qui innovent et plus que jamais à défendre la mixité globale et les synergies entrepreneuriales de celles et ceux qui co-construisent l’économie de demain. Objectif ? Accélérer la croissance économique grâce à la mixité des gouvernances.

N’attendons pas un siècle pour atteindre l’égalité économique hommes-femmes

A la lecture du dernier rapport Global Gender Gap du Forum économique mondial publié le 19 novembre 2016, il faudrait au total 118 ans pour combler l’écart économique hommes-femmes (salaires, participation au marché du travail, fonctions dirigeantes). L’égalité économique serait donc efficiente en 2133. Dans plus d’un siècle ! Déroutant constat qui prouve que les ancrages culturels inhérents à toute civilisation ne se transforment pas d’un coup de baguette magique, ou tout au plus d’un coup de baguette législative. Car si la promulgation en 2011 de la Loi Copé-Zimmermann fixe un quota obligatoire de 40% de femmes dans les conseils d’administration au 1er  janvier 2017 dans les entreprises cotées et dans les sociétés comptant plus de 500 salariés et un chiffre d’affaires supérieur à 50 M€… force est de constater que, six ans plus tard, les femmes sont toujours aussi peu présentes dans les comités exécutifs.

Depuis le 30 janvier, grâce à la mise en place de l’indice Zimmermann, on peut désormais mesurer la parité dans les grandes entreprises françaises. On observe, il est vrai, qu’un certain nombre d’entreprises se sont féminisées comme Engie, L’Oréal, Korian, CNP Assurances, Orange, Technicolor ou encore Axa.  Pour autant, l’exercice de la mixité des gouvernances révèle encore des limites.

Car, si le nombre de femmes au conseil d’administration a bondi depuis 2007, passant de 7,5 % en 2007 à 30 % en 2014 (selon l’édition 2015 de l’Observatoire Skema de la féminisation des entreprises), leur représentation dans le sacro saint espace de décisions et visions stratégiques des entreprises, elle, est seulement de 10,2 %. Et que dire du nombre de femmes à la tête des entreprises les plus cotées du marché, celles du CAC40 ? A proprement parlé, elles n’existent pas, aucune n’est présidente. Seule trois sont émergentes : Elisabeth Badinter, présidente du conseil de surveillance de Publicis, Sophie Bellon, présidente du conseil d’administration de Sodexo, et Isabelle Kocher, nommée en mai dernier directrice générale d’Engie.

Les femmes, vecteurs de rentabilité

Et pourtant, selon l’étude réalisée par Le Crédit Suisse en septembre 2014, la présence des femmes dans les entreprises cotées en Bourse augmente la rentabilité de ces dernières. Le rendement des fonds propres (capacité à générer des profits) s’est accru de 14,1% entre 2005 et 2014 pour les entreprises comptant au moins une femme au sein de leur conseil d’administration. Pour les conseils composés exclusivement d’administrateurs hommes, il a augmenté de 11,2%. Et ce n’est pas un hasard si les PME créées en période de crise le sont majoritairement par des femmes. Selon une enquête Hiscox sur l’ADN des entrepreneurs 2014, 56% des entreprises issues des années de récession (2007 et 2008) sont détenues par des femmes ; ce sont également des entreprises qui ont su se démarquer en développant de nouveaux produits et services et en se tournant vers l’exportation. En d’autres termes, des entreprises créées par des femmes qui s’engagent dans l’innovation et à l’international.

Un constat en écho à une étude de l’OCDE qui démontre que si la France parvenait à une égalité vraie entre hommes et femmes tant en matière de participation au marché de l’emploi et de salaire que de taux entrepreneurial, elle engrangerait 9,4% de croissance supplémentaire sur 20 ans. Encore un effort donc ! Car en 2013 (d’après les chiffres du MEDEF et de l’INSEE) la France comptait seulement 30 % de femmes créatrices d’entreprises. On est encore loin de l’équilibre, alors que 69% des femmes considèrent que la création d’entreprise est plus épanouissante que le salariat.

Autant de raisons qui ont encouragé La Tribune à pousser encore plus loin son engagement dans l’entrepreneuriat au féminin et à créer le mouvement Women For Future.

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